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Everything I've loved, became everything I lost [PV. Apries]
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Inventaire:

Âme solitaires
Jordanne M. Hopkins
Messages : 24
Date d'inscription : 06/08/2016
Jordanne M. Hopkins
Mer 24 Aoû - 4:09
I get lost inside my mind
Apries & Jordanne

Un œil s'ouvre, puis un second avant que tous deux ne se referment. Tu n'as pas fait attention à ce qui était autour de toi et où tu étais. Pendant dix bonnes minutes tu restes ainsi, les yeux clos mais les poings serrés. Tu as mal partout. Tu t'es encore battue ? Que s'est-il passé ? Tu portes un main à ton front transpirant. Tes maux de tête sont des plus horribles. Jamais auparavant tu n'avais ressenti une douleur telle que celle ci. Tu balances alors ta main sur le côté pour trouver ta table de chevet. Or, c'est le mur que tu te paies. C'est étrange, ta chambre n'a logiquement pas changé de positionnement. Un œil s'ouvre avant que tu ne te redresses d'un coup. Mais tu as été trop vite. Tu n'as pas le temps de chercher à attraper un sceau ou quoi que ce soit que tu vomis tes raviolis sur le carrelage froid. Haletante, tu peine à reprendre ta respiration. Affolée, ton regard court les murs et se promène dans cette pièce qui t'est totalement inconnue. Où avais-tu bien pu atterrir ?!

« Putain ! C'est quoi ce bordel… ? »


Au bout d'un court laps de temps de réadaptation, tu finis par te lever, évitant bien évidemment la galette que tu viens de lâcher. Tu longes la paroi de la petite salle pour te retrouver dans celle d'à côté. Une salle de bain apparemment. Tu en profites alors pour te rincer la bouche. Si l'odeur nauséabonde est toujours là, au moins le goût à quasiment disparu. D'un pas pas beaucoup plus rapide que précédemment, tu retournes dans la pièce pour nettoyer tes saletés. Pour le moment tu ne réalises pas, tu ne te dis simplement que c'est une farce et que rapidement des personnes avec qui tu vas en cours – et qui ne t'apprécient pas – vont débarquer en criant et en riant : « Alors Hopkins ! On t'a bien eu ! T'as même gerbé partout ! » Et puis tes yeux se sont relevés, et là tu as aperçu ton sac de cours ainsi que ta veste, parfaitement pliée, sur le dessus. Sans réfléchir, tu t'es jetée dessus et l'as ouvert. Tes cahiers volaient dans la pièce. Dans une main tu avais ton portable. Mais rien, pas de trace de chargeur, ni même de ton paquet de cigarette ou de ton briquet. On te les a volé, c'est obligé. Tu te précipites vers l'armoire que tu ouvres dans un grand fracas. De la poussière s'en échappe et te fait tousser par la même occasion. Là, pliés et empilés, des vêtements, les tiens. Sur le tas du haut, une photo dépasse. Tu t'en saisis rapidement et la contemple furtivement. Ton père, ta mère, toi. Vous trois réuni. Une photo qui datait d'au moins six ans, un truc vieux. Entre deux paires de chaussettes, ton doudou. Oui parce que tu avais beau avoir dix-neuf ans, tu ne t'en étais jamais séparé et tu n'en avais pas honte.

« C'est pas possible ! Je cauchermarde !! Putain ! Putain !! Jordanne réveille toi merde ! »

Effrayée, tu as tout remis rapidement dans cette armoire avant de la refermer brutalement. Tu t'es rapidement dirigée vers la sortie avant d'enclencher la poignée de la porte qui te séparait de l'extérieur. De l'air ! Enfin tu pouvais respirer. Pourtant, tu n'as pas vraiment fait attention. Tu as couru, un peu, avant d'entrer dans la première bâtisse que tu aperçus. Alors quoi ? Les gens ne ferment pas leurs portes à clefs ici ? Tu t'es avancée silencieusement. Il y avait un homme, sans doute pas beaucoup plus âgé que toi qui dormait dans ce lit si peu confortable. Tu l'as alors secoué pour qu'il se réveille, persuadée qu'il savait quelque chose sur cette endroit bizarre. Peut-être était-ce un genre de centre de redressement pour les jeunes comme toi, qui souhaitaient être différente. La différence à toujours été difficilement acceptée de toutes façons… Mais tu es certaine que tes parents y sont pour quelque chose !

« Hé ! Toi là ! Reveille toi !! Dis moi où on est et comment je peux partir de ce merdier ! »

Tu ne savais même pas s'il allait comprendre quoi que ce soit. Tu ne savais pas s'il parlait anglais. A la limite, s'il est espagnol, tu vas pouvoir t'en sortir mais autrement tu es dans le pétrin. Enfin je veux dire… Encore plus que tu ne l'es déjà.
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