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Le poisson se réveille hors de l'aquarium. #Charlotte aux fraises
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Dvalin A. Materfall
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Dvalin A. Materfall
Jeu 21 Juil - 19:43
«Mhm... oui... triste... de là à... des raviolis... J'espère qu'on.... autre chose... ce soir...»

Paisible dans son esprit, mais hyperactif dans son corps, Dvalin dormait sereinement. Bavant un peu, et bougeant plus qu'à l'accoutumée, sûrement parce que le lit n'était pas à son goût, le jeune homme finit par s'étaler au sol.
Ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard, lorsque son menton posé par terre commença à le gêner, qu'il se décida à ouvrir les yeux.
Fichtre ! Que le sol était froid ! Pourtant, il n'entendait pas le petit bruit de la clim de sa chambre d'internat. Et puis pourquoi avait-il l'impression d'avoir un pantalon, alors qu'il ne dort pas en pantalon ? Pourquoi les murs étaient-ils gris et pas beiges ? Où était donc passé le parquet de sa chambre ?
Toutes ces questions furent balayées d'un soupir alors que Dvalin se relevait avec peine, la main en train de malaxer son menton.

-Bueh... je rêve ?

Le grand bougre ne paniqua pas une seule seconde, tout simplement grâce à l'éventualité qu'il soit dans un rêve. Néanmoins, il se mit de suite à douter, parce que même si il lui était déjà arrivé de réussir à rêver consciemment, jamais il ne s'était aperçu que ce n'était pas la réalité en un claquement de doigt.
Donc, ce n'était pas un rêve.

Cette réponse le fit stresser. Un kidnapping ? C'est vrai que sa mère était assez fortunée, mais tout de même. Et puis il n'avait pas mal au crâne, donc on ne l'avait pas frappé par derrière ou quelque chose du genre. Ses muscles par contre, étaient assez engourdis en effet...
Sédatif ?
Non, ce n'était pas vraiment possible. Á moins que... effectivement, il y avait raviolis au self aujourd'hui, et ce n'était pas dans le régime des sportifs.
Cela serait donc un enlèvement à grande échelle ? Rien qu'en pensant à cette possibilité, le cœur de Dvalin se serra un peu, et il s'assit, dos au lit de fer, les genoux repliés, soufflant pour se calmer.

Au bout de quelques instants, quelques minutes de lamentations, le nageur se redressa d'un coup, la tête droite, et se frappa au niveau du torse avant de prendre une grande bouffée d'air. Il se fit un peu mal et se dit qu'il aurait dû inspirer avant de se taper.

-Allez, faut y aller ! Faut foncer !

Décollant donc ses fesses du sol et dépliant les genoux, Dvalin scruta du regard la petite pièce dans laquelle il se trouvait, avant de chercher ce qui pourrait lui être utile.
Au final, il trouva un peu de nourriture, des serviettes, des couvertures, des toilettes sèches et un lavabo... sans eau. Le plus troublant reste la fameuse armoire. En effet, c'était une simple armoire comme les autres, mais son contenu réchauffa le cœur de Dvalin tout en l'inquiétant.
Des vêtements. Ses vêtements. Ils avaient pensé à tout.
Sérieusement, y a même Sharky, sa peluche en complément ! Le jeune homme posa sa main sur le doudou et passa son pouce en essuie-glace dessus, comme pour vérifier que c'était bien lui, et sourit un peu malgré lui.

Dvalin finit par revenir inéluctablement à la réalité dans un soupir, et se retourna vers la porte en métal tout en refermant l'armoire. Il s'avança d'un pas décidé, saisit la poignée, et poussa.
Le jeune homme, habillé seulement d'un tee-shirt à manches courtes et d'un jean, frissonna lorsque l'air frais s'invita dans sa demeure.
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Charlie Wilson
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Charlie Wilson
Jeu 21 Juil - 20:43
Les raviolis sont aussi mauvais que ce que à quoi je m'attendais. Ils ont un petit goût sucré et inhabituel que je ne relève pas avant quelques bouchées, qui n'améliore pas leur horreur gustative. C'est un peu louche quand même, ce g-


BLACKOUT.


Je me réveille, la bouche sèche, un goût amer sur ma langue. Une douleur lancinante envahit mon crâne, et l'horrible froid environnant claquer mes dents, monter des larmes dans mes yeux clos. Le sol sur lequel je me trouve semble être un carrelage froid, abîmé, sale.

J'ai peur, je n'ose pas ouvrir les yeux. J'ai peur de ce que je pourrais voir. Mon cerveau se met rapidement à imaginer les pires scénarios possible et imaginables. J'ai peut-être été vendue à un réseau de prostitution Russe ? Enlevée par des aliens ? Kidnappée par une bande de terroristes, ou tout simplement par des idiots qui pensent que mes parents leur donneraient une rançon pour moi ? La dernière option est sûrement la bonne. Toujours est-il que je n'ose pas voir de moi-même. J'ai peur qu'en ouvrant mes mirettes, devant moi se trouve un homme répugnant, puant, effrayant et pourquoi pas, vert.

La pièce empeste la poussière, le rat mort et le renfermé, elle transpire la peur. J'ouvre finalement les yeux, pour tomber sur....du noir encore. Enfin pas exactement. La pièce est sombre, je distingue difficilement les meubles autour, la porte, le joli cadavre de rat qui traîne dans un coin de la pièce. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai jamais vu cet endroit.

La panique commence peu à peu à envahir mon corps, je tente de me lever, mais mes membres engourdis refusent de contribuer, ces traîtres : Mes fesses endolories viennent durement frapper le sol froid. Je finis par me rouler sur moi même à la manière d'un fœtus, ou bien d'un gros fragile, et met à hurler comme une folle. Mes doigts tirent frénétiquement sur mes points de suture, qui se mettent à saigner légèrement. La douleur me calme un peu, en changeant mon esprit de focalisation. Je cesse peu à peu de hurler, tente de calmer ma respiration. Ma gorge est emplie d'une boule douloureuse, et pas douloureuse d'une agréable manière. Il faut que je me calme, il faut que je me calme, je me répète en boucle. Et je finis par me calmer, un peu du moins.

Nouvelle tentative de se mettre debout, rendue fructueuse par le mur qui me sert d'appuis, tandis que mes yeux s'habituent lentement à l'obscurité. Je scrute la pièce, chacun de ses recoins, rien ne m'échappe. Et rien ne peut m'indiquer où je me trouve, et quel est ce bordel.

En ouvrant le placard devant moi, j'ai la surprise d'y découvrir mes affaires, enfin quelques unes d'entre elles du moins. Ma mère les a-t-elle préparées pour moi ? Ce serait vache de sa part, de préparer le kidnapping de sa fille. Mais d'un côté, ce n'est même pas étonnant, je suis son boulet personnel. Mon cerveau a vite fait de répertorier mes effets :

-Deux chemises, deux pantalons, une veste et des bottines d'hiver,des sous vêtements.
-Une paire de bretelles.
-Trois kits de suture, trois boîtes de lentilles de contact.
-Un paquet de cigarettes.
-Un briquet, et mon petit couteau suisse.

Voilà ce qui constitue mon trésor, aussi longtemps que je serais coincée ici. Le problème étant, je ne sais combien de temps je devrais être dans cet endroit, ni si ce sera suffisant. Il n'y a même rien à bouffer, sérieux...

Un soupire m'échappe, tandis que je me décide à aller explorer les environs. Mon couteau suisse, mon briquet ainsi que mon paquet de clopes dans la poche, et mes effets hivernaux revêtus, je pousse la porte.

Elle s'ouvre sur un complexe de petites maisons, faites en béton sale, à l'allure pas accueillantes du tout. Le lieu a l'air désert, et je crois que pour la première fois de ma vie, être seule m'angoisse.
Je me mets enfin à avancer au travers des ruelles, à la recherche d'un être humain, ou même d'un chat, au point où j'en suis.

Tournant dans une autre petite rue, je finis par tomber sur une porte ouverte. Je me rue vers elle, espérant trouver quelqu'un dans la maisonette.

BINGO ! Je suis nez à nez avec un géant brun. Je l'inspecte un peu, et finis par décider qu'il a l'air aussi paumé que moi, et qu'il n'est sûrement pas mon geôlier.

Je lance donc :

"-Excuse me, do you speak English ? Or French. Well if you don't you're an idiot. But if you do...do you by any damn chance know where the fuck we are and why the fuck are we in this fucking place ?!"

Je ne sais même pas pourquoi je ne parle pas Français. Enfin, le climat n'est pas très propre au pays des croissant, et pour être honnête le froid m'empêche de me souvenir d'un mot français autre que "bonjour".

Je m'avance sans gêne dans sa "maison", qui est identique en touts points, ou presque, à la mienne. Fouillant dans ses placards, j'y trouve des fringues et une ridicule peluche de dauphin, qui m'arrache un gloussement.

Mon inspection des lieux finies, je m'allume une clope, "pour me réchauffer", et me tourne vers mon nouvel ami l'inconnu.

"-J'm'appelle Charlie, en tout cas. Et toi, le géant, c'est quoi ton nom ?"

Je demande, parlant toujours anglais. Je tire sur ma cigarette, souffle. Mais où ai-je donc atterri ?
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Dvalin A. Materfall
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Dvalin A. Materfall
Ven 22 Juil - 5:36
L'imposante porte de métal laissa place au froid et au vide de la rue, composée uniquement de trottoirs et de maisons fades et alignées. La rue n'était pas sale, mais on ne pouvait pas non plus dire qu'elle était propre. Vierge serait un terme plus approprié ? Sûrement.
Quoiqu'il en soit, cette vision ne fit qu'accentuer le désarrois de Dvalin. Il pensait être dans un immeuble, une maison, une résidence, un truc du genre quoi ! Mais pas dans... un endroit comme ça. Il n'avait même pas de mots pour le désigner. Dans quoi était-il tombé ?
Pour se consoler, le jeune homme se dit qu'au moins il n'était pas seul. C'était logique, on aurait pas construit tout un réseau de maisons fadasses rien que pour ses beaux yeux. Néanmoins, il ne s'attendait pas à ce que son hypothèse se confirme aussi rapidement.
En effet, des bruits de pas se rapprochaient.

Et c'est donc une personne au look assez particulier qui se présenta face au jeune homme. Cheveux blancs, yeux rouges sang... Un albinos ? Une albinos  peut-être ? Il était trop tôt pour le dire.
N'ayant pas encore entendu sa voix, Dvalin trouvait le nouveau venu assez androgyne pour le moment. Les deux jeunes gens semblaient se jauger mutuellement, c'était normal.
Le grand nageur écouta le nouveau venu parler et en conclu que c'était une femme d'après le timbre de voix. Et il allait faire une overdose de "fuck" si ça continuait sur cette lancée. En temps normal, ça l'aurait fait sourire, mais là, il était un peu chamboulé par tout ça, son réveil et l'apparence très louche de sa -présumée- interlocutrice. Sérieusement, c'était quoi ça ? Des sutures rouges sur les lèvres ? M'enfin, c'était déjà plus charmant que les piercings se dit Dvalin.
Ceci dit, il se décida à répondre que déjà il balança un meme  sans s'en rendre compte :

-Why not both ?

Effectivement, le jeune homme parlait couramment les deux langues citées, même si il préférait naturellement l'anglais, cela va de soit.

-And nope, I don't have a clue... sooo...

Et il aurait bien aimé se présenter comme il se doit le Dvalin, mais c'était sans compter sur le fait que son interlocutrice ne s'invite chez lui, et ne se mette à trifouiller un peu partout.
Le grand bougre la regarda avec un air sombre, l'espace d'un instant. C'est comme ça que c'était ? D'après son analyse, elle était le genre de personne avec qui la première rencontre était décisive. Que l'on soit son toutou, son égal, ou sa némésis se jouerait en grande partie ici et maintenant. C'est ce qu'il pensa sur l'instant.
Néanmoins, le jeune homme fut surpris que l'inconnue décide de se présenter d'elle-même. Il rétorqua donc :

-Et moi c'est Dvalin. Ce serait cool que la prochaine fois, tu demandes avant d'entrer et surtout d'ouvrir mes tiroirs. Enfin la base quoi.

Dvalin retint un soupir. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas montré aussi froid, et ce n'était pas ce qu'il préférait. Mais il valait mieux mettre les choses au clair dès maintenant, plutôt que d'hésiter plus tard.
Tout cela mit de côté, il posa une ultime question :

-Toi aussi tu viens de te réveiller ?
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Charlie Wilson
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Charlie Wilson
Ven 22 Juil - 19:21
L'inconnu semble me juger du regard, autant que je l'ai fait. Ses yeux s'attardent sur mes sutures, ce qui ne me dérange pas trop ; j'y suis habituée. Il semble un poil chamboulé, et perplexe, je ne peux pas trop le blâmer. Mais puisque je n'aime pas franchement le regard qu'il porte sur moi, je suis sur le point de lui demander quel est le problème. Sauf qu'il répond à ma question avant que je n'en ai le temps :

"-Why not both ?"

J'échappe un léger rire. Un poil vantard, ce mec. Mais bon, moi aussi je suis bilingue alors...je m'en fiche un peu que ce type le soit. Même si mon accent français laisse à désirer. Lui, parle avec un accent qui semble mixé entre celui des Allemands et celui des britanniques. Et il parle Français. Un British mangeur de choucroute au fromage ? Un Allemand râleur et buveur de thé ? Je ne sais pas, ce qui est assez mystérieux, mais cool à la fois, cette multiculturalité. Mais ce n'est pas franchement ce qui importe le plus à l'instant.

"-Well, mon cher, I guess that we won't have any communication problem then, as I'm fluent in both languages too."

Je tire la langue, m'étire en faisant craquer mes jointures. Puis soupire un peu. Puisque Monsieur le géant ici présent n'a aucune idée non plus de ce qu'on fout ici, c'est qu'on est vraiment plus dans la merde que j'imaginais...!

"-Qu'est-ce que c'est que ce bordel, en fait ? Un kidnapping général ? Et c'est quoi l'utilité ? J'vois pas en quoi une naine Américaine et un géant qui vient de je ne sais où pourraient être utiles à un kidnappeur."

Un petit soupir m'échappe tandis que Strudel continue de parler, beaucoup plus froid d'un coup. Celui qui, je le sais maintenant, s'appelle Dvalin (quel drôle de nom !) est clairement contre le fait que je fouille dans ses armoires. Ce que je ne comprends pas, mais soit.

"-Eh bien, Dvalin...puisque je ne vole rien, pourquoi c'est mal que je regarde dans ton armoire ? J'veux dire, je me documente rien de plus. Je me demandais juste, si toi aussi quelqu'un t'avais filé des fringues mais pas de bouffe. Ce que les gens sont stupide, des fois ! J'ai faim, moi !"

Je m'exclame dans un soupir frustré. D'ailleurs, mon ventre prouve mes dires en émettant un gargouillis sonore.

"-J'aurais voulu qu'ils me laissent au moins finir mes raviolis. Ils étaient pas bon, mais au moins, j'aurais eu l'estomac plein."

Je poursuis en tournant autour de l'Allemand-Anglais-Français (qui a un nom nordique, d'ailleurs). Un trop plein de questions et de remarques intérieures se bataillent dans mon cerveau, j'en aurais presque la migraine. Je prend une autre bouffée de ma cigarette, que je recrache vers le plafond. Mon nouveau compagnon semble aussi froid que la température extérieure, et s'il est comme moi, alors j'imagine que cet endroit sera bien souvent silencieux. Après tout, c'est la conversation la plus longue que j'ai eu cette semaine, si on met à part mes passages chez le principal. Dvalin ouvre finalement la bouche, pose une question qui aurait sûrement du traverser mon esprit plus tôt :

"-Toi aussi tu viens de te réveiller ?"

Je hoche la tête, et cesse de lui tourner autour pour m'asseoir sur la table, mes jambes se balançant librement.

"-Affirmatif ! J'ai bouffé des raviolis, et, pouf ! Il y a même pas une demi heure, j'me réveille dans cet endroit."

Mes cendres tombent sur le sol, je ne dis rien un moment, fixant le plafond. Je cherche des choses nous rapprochant, des réponses au pourquoi nous deux, quels peuvent être leurs critères de sélection ? Mais puisque je ne connais rien sur le géant, mes réflexions tournent vite court. Je décide donc de demander l'avis du brun.

"-Dis, l'Allemand-Anglais-Français ? A ton avis ? Ils choisissent comment, leurs captifs ? J'te connais pas, alors si ça se trouve on a un gros truc en commun et je suis pas au courant. Parce que là, à part le fait qu'on parle tout les deux Français, j'vois rien."

Un soupir m'échappe, je m'allonge sur la table, observant les volutes de fumée, qui disparaissent tandis que ma clope s'éteint. Je l'écrase à côté de moi, la lance au sol. La boule dans ma gorge est toujours présente, je recommence à tirer sur mes points. Au moins ne suis-je pas seule dans ce merdier...!
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Dvalin A. Materfall
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Dvalin A. Materfall
Sam 23 Juil - 6:45
Spoiler:


Voyant qu'il avait réussi à la faire rire un tant soit peu, Dvalin se détendit légèrement, souriant un tantinet.

-That's good to know.

Le jeune homme regarda son interlocutrice s'étirer tout en sortant sa langue sans raisons apparente. Cette Charlie ne semblait pas avoir beaucoup de gêne avec les inconnus... Qu'est-ce que ça sera lorsqu'ils se connaîtront mieux ? Si ils sont amenés à le faire bien sûr. Mais dans cet endroit qui leur était inconnu, ils ne connaissaient personne d'autre... Alors oui, les deux jeunes gens seraient sûrement amenés à faire connaissance.

Dvalin aimait bien se projeter dans le futur, même pas très lointain, même surréaliste ou utopique, ça lui permettait d'oublier les problèmes qu'il avait sur le moment, comme là maintenant. Mais il partait souvent dans la lune à cause de ça.
Á force de regarder là montagne qui se dresse devant soit, on trébuche sur la pierre à nos pieds. Bref, le grand gaillard finit par revenir à lui.
Il ouvrit la bouche pour parler, mais se ravisa, n'ayant rien d'utile à dire en vérité, si ce n'était une remarque sur le "géant qui viens de je ne sais où", mais cela ne ferait qu'envenimer les choses. Dvalin ne comprenait pas pourquoi sa tolérance était aussi basse en ce moment. Le stress ? Ou bien le personnage auquel il faisait face ? Elle n'avait rien dit de méchant pourtant...

-Bah à la limite tu pourrais demander avant de le faire quoi, déjà que je ne t'avais même pas invit- le nageur se coupa dans son élan, souffla bruyamment et reprit
Excuses moi, je suis à cran et ma migraine n'arrange pas la chose...

En effet, le jeune homme avait souvent un peu mal à la tête lorsqu'il était agacé... surtout quand il ne comprenait pas pourquoi il l'était.

-C'était comment à ton réveil ? Moi j'étais engourdi... et pour la bouffe, t'as dû mal regarder, j'en ai. Très peu. Mais y en a quoi.

Dvalin ne tilta pas du tout, se contentant de sourire un peu tout en malaxant son front à l'aide de son pouce, de son index, et de son majeur.

-Ouais, c'est pas très sympa de leur part.

Il avait presque envie de rire. Cependant, le grand bougre fut coupé net dans cet élan, lorsque son interlocutrice parla une nouvelle fois de ces fameux raviolis. Il ouvrit grand les yeux, et un peu moins la bouche :

-Toi aussi tu mangeais des raviolis juste avant ça ?!

Les trois doigts qui dorlotaient le front du jeune homme s'activaient maintenant au niveau du menton de ce dernier. Pose réflexion... interrompue par de nouvelles questions de Charlie. Il fallait donc répondre :

-J'sais pas, c'est pas un attribut physique en tout cas, on se ressemble pas du tout. Peut-être qu'on vient du même pays ? Ou... mhm... je sais pas, le fait d'être bilingue ouais... Mais d'où tu sais que je suis allemand en fait ? demanda-t-il à la fin, sourcils froncés d'incompréhension

Et puis un soupir de lassitude fut lâché en voyant le peu de manières qu'avait "son invitée". La table il s'en fichait mais...

-Ton mégot quoi...
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