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Stas Y. Apalkov
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Stas Y. Apalkov
Sam 16 Juil - 20:48


Le glouton était plutôt du genre lourdeau. Après l'avoir porté sur son épaule jusqu'à la sortie de la forêt, Stas avait décidé de le glisser dans la poche principale de son sac de cours. L'animal rentrait tout juste en repliant la tête, mais les trente kilos tirant vers le bas imprimait un mouvement douloureux à la sangle. Qu'importe, le jeune homme serra les dents et pressa le pas.

Le russe ne ressentait guère tout ça, son esprit était encore pré-occupé par la rage qui l'avait pris tout à l'heure. Oh, il s'était déjà battu. Il avait déjà cogné des connards camarades de classe. Sans retenir ses coups. Ca lui était arrivé de rentrer chez lui amoché, ou d'en faire rentrer d'autres chez eux amochés. Mais là, il avait quand même fracassé le crâne d'un animal sauvage. Ca n'avait été qu'une question d'instinct et Stas n'avait jamais imaginé pouvoir avoir ça en lui. Pas qu'il ignorât sa propre violence... mais il pensait n'y faire appel qu'avec le contrôle de son cerveau.

Quoi qu'il en soit, la maison de l'anglaise se dessinait, plus loin dans la rue et ce n'était guère le moment de ressasser. La foulée du jeune homme s'allongea, trahissant son impatience. Ce qui réveilla la douleur dans son genou. La coupure était mauvaise, quoique superficielle. Ca finirait bien par cicatriser.

En arrivant devant la maison de Susan, Stas se pencha contre la fenêtre. Il plaça son avant-bras en visière au dessus de sa tête pour tâcher de discerner une forme dans la pénombre de la petite pièce. Mais la luminosité était vraiment faible. Il se redressa et se plaça à côté de la porte, s'appuyant contre le mur d'une épaule, le temps qu'elle arrive.


- Hey ! Sue ! Go open ze door ! Ou je continue à partager avec toi mon terrible accent...

Un petit sourire barra la face du français. Il ne pensait plus à sa chasse. Il pensait à elle... Et peut-être un peu à son estomac. Mais il pensait bien qu'elle saurait mieux faire la cuisine que lui-même ! Et puis, Stas songea paradoxalement que c'était peut-être une mauvaise idée pour le palais de laisser faire une anglaise.

Haem. Il était trop tard pour faire demi-tour, hein ?
Ca lui servirait peut-être de leçon pour la prochaine fois !

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Susan H. Shell
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Susan H. Shell
Sam 30 Juil - 23:29

Try again.

Feat Stas ♥

 

Le noir.
Le soleil était chaud, même brulant. Il tapait sur l'asphalte avec violence et rendait impossible toute sortie. Et pourtant, là, devant, il y avait Mark et June. Le petit garçon courrait après son ainée en criant, alors que la blonde le narguait en tenant une petite voiture hors de sa portée. Ils jouaient, jeunes tout débraillés, cheveux en batailles et sueur au front. D'un coup, tu t'élanças aussi ; t'avais remarque que ta sœur appuyait plus sur sa jambe droite que sur la gauche, et t'en profitas pour la déstabiliser. Ton frère et toi, vous aviez réussi. Tu avais réussi. Plus qu'à la prendre, la petite voiture : la bataille était presque terminée, tu voyais la fin.
Le noir.
Devant toi, ta mère s'éloignait en tenant par la main ton frère et ta sœur. Ils s'éloignaient et toi, tu restais là. Incapable de bouger. Pauvre petite fille laissée, abandonnée. Le soleil était passé et l'asphalte était froid. Il faisait si froid.


- Hey ! Sue !

L'anglais ouvrit les yeux. Adieu, asphalte. Adieu, soleil brulant. Elle était bel et bien seule. Mais était-elle toujours une petite fille perdue et effrayée ?
Frustrée, elle se redressa. Encore dans les vapes. Le sommeil avait été mauvais, sa tête lourde et son nez pris. La gorge un peu douloureuse. Elle se pinça l'arrête du nez et toussa un peu. La veille, elle avait cherché dans toute la maisonnette de quoi soigner son début de rhume : en vain. Bébé virus avait grandi. La brune se frotta les yeux.
Comment ne pas reconnaître l'accent désastreux qui la harcelait ? Stas frappait à sa porte : et elle n'avait pas grande envie de le voir. Que lui voulait-elle, à elle, qu'il ne considérait que comme une simple copine ? Le rhume la rendait irritable, le malentendu plus encore. La joie instinctive que lui procurait la présence du français était cachée par la crainte qu'elle avait à ce qu'il la voit dans un pareil état. Elle devait faire peur à voir ; l'air fatiguée et les cheveux en bataille.
De toute façon, elle n'était pas jolie.
Alors, Susan se dirigea vers la porte. Elle ne se sentait pas si mal, après tout. Elle devait simplement être ensuquée ; des rhumes, elle en avait eut d'autres. Celui-ci passerait de même.

- Qu'est-ce que tu veux ?


Susan n'était pas quelqu'un de chaleureux - et cette fois moins encore. Le regard affermi quoique petit, la voix cassée par le sommeil mais pas moins tranchante, elle avait ouvert la porte avec une certaine brutalité. Un grand t-shirt pour cacher son corps ainsi qu'un short trop court, elle était là, une main sur le montant de la porte, à presque le défier d'oser entrer.

(c) Tervilles
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Stas Y. Apalkov
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Stas Y. Apalkov
Mer 3 Aoû - 17:11


L'attente devant la porte s'acheva avec la même brutalité qu'avait employé Sue pour l'ouvrir. Le franco-russe haussa un sourcil. Son sourire resta figé, sans disparaître. Mais il avisait la mine de la jeune fille, passant outre sa mauvaise humeur. Il avait dû la réveiller. Il comprenait. Lui-même n'étant guère fréquentable au réveil.

Mais il y avait aussi autre chose. La mine un peu pâle, quelque chose comme ça. Stas ne discerna pas le rhume, de prime abord, et considéra plutôt qu'elle devait être affamée. Grand bien lui en fasse, puisqu'il avait ramené de la chair fraîche. Alors il se décolla du mur d'un petit coup d'épaule et s'approcha d'elle.


- Tes cheveux... Tu vas être sauvage avec moi ?

Ces mots réveillèrent en lui le douloureux instinct qui l'avait poussé à s'approcher d'elle le premier jour. S'approcher jusqu'à se coller. Le russe en fit autant cette fois-ci. L'air hargneux de sa petite bouille british réveillait en lui quelque chose d'animal. Alors oui il s'approcha d'elle et passa une main derrière la nuque féminine, tout en se penchant un peu pour l'embrasser.

Autant la poigne était ferme, résolue de ne pas la lâcher sans avoir obtenue ce qu'elle voulait ; autant les lèvres qui se posèrent sur la tempe de la jeune fille étaient étonnamment douces. Tendres, même, peut-être ? Ca n'était pas un baiser d'ami, même pour l'un de ces français qui, nous le savons, se "font la bise" pour un oui ou pour un non. Ce n'était pas non plus -pas vraiment- un baiser d'amoureux, qui aurait été plus humide certainement.

C'était quelque chose entre les deux. Quelque chose comme eux deux, qui se cherchaient encore. Si ça ne lui plaisait pas, tant pis. Lui était ravi de la voir à nouveau. Peut-être que Susan n'était pas belle, d'un point de vue objectif, mais à lui, elle paraissait. Il y avait quelque chose dans ses traits qui le remuait. Plus encore, une note sous-jacente, plus profonde, l'attirait irrésistiblement vers elle. Elle était lumière brûlante et lui papillon. Pire : il voyait le danger pour ses ailes et il n'en avait cure.


- Ce que je veux... Ses lèvres s'étirèrent jusqu'à lui donner un léger air immoral. Mais sa main se relâchait sur la nuque de Susan, pour l'abandonner après une caresse du pouce sous l'oreille. Tu sais très bien ce que je veux. Mais ! Je suis venu aujourd'hui parce que nous allons manger ensemble.

Aucune question là dedans. Pas un "j'aimerais". Du futur, rien que du futur.

Stas s'écarta pour ouvrir le sac et plongea une main dedans. Après avoir saisi la peau du cou de l'animal, le russe le tira un peu en dehors comme une explication de ce qu'il avait voulu dire par "manger". Ou plutôt de ce qu'il voulait manger. Le crâne était ensanglanté et s’aplatissait étrangement d'un côté. Il fallait dire que tuer un mammifère de la même façon qu'un poisson après qu'on l'eût sorti de l'eau, ça laissait des traces. Le regard du russe passa du glouton à l'anglaise, observant sa réaction.


- J'espère que tu caches un bon couteau chez toi, parce qu'il va falloir le découper.

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Susan H. Shell
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Susan H. Shell
Sam 13 Aoû - 2:00

Try again.

Feat Stas ♥

 

Soupire, soupire. Un long soupire, profond, devant ce visage unique et reconnaissable entre milles. Il avait ce sourire - ce sourire là, qui lui faisait lever les yeux au ciel et lui donnait un drôle de nœud au ventre. Il la perturbait, le français. Susan avait apprécié, elle avait détesté et elle avait aimé. Lui, elle le détestait plus qu'elle ne l'aimait. On allait dire ça. C'était plus simple. La simplicité, c'était un bon moyen de ne pas trop se creuser la tête au risque d'effleurer une vérité un peu trop acérée.
Alors elle haussa les épaules, tout simplement, avec le même visage agacé et une petite grimace piquée. Puis il s'approcha d'elle - un peu trop, et quelle fut la surprise de l'anglais en sentant ces deux lèvres se poser sur son front. Elle se sentie abusée - parce qu'on embrassait pas ainsi une copine, et la frustration la fit se tendre toute entière. La frustration, rien de plus - n'est-ce pas ?
Elle ne chercha pas à s'éloigner. Elle ne chercha pas à se rapprocher ; elle attendit qu'il finisse par bouger de lui-même, d'un pauvre millimètre, pour lui filer entre les doigts comme une anguille en reculant d'un pas ou deux. Indécise. Ennuyée. Curieuse. En colère. Heureuse.
Au fond, elle se sentait un peu pitoyable ; malade, enfermée par sa famille entre quatre murs avec des inconnus : et tout ce dont elle se préoccupait alors, c'était de l'affection d'un mâle. Pas très sérieuse, Susan. Ils avaient comme un pied dans la tombe, mais c'était sur un jeune-homme qu'elle voulait mettre la main. Susan, ça l'énervait beaucoup. Alors elle se renfrognait ; comme ça, sans raison apparente. Stas devait songer que les filles étaient bien compliquées. Tant pis pour lui, qu'elle se dirait, Susan.

Elle sursauta d'un coup, plissant les yeux ; manger ensemble ? Et où donc ? Il n'était pas mieux ; était-ce bien le moment de l'inviter à un rencard ? Elle eut un étrange goût de bile dans la bouche. La conversation - ou l'idée qu'elle s'en faisait ne collait pas au mieux au contexte.
L'anglaise allait lui faire la remarque, froide et impartiale, lorsqu'il sortit une masse sanguinolente ; et lorsqu'elle eût saisi ce dont il parlait exactement, elle se sentie bien bête. Alors, elle se renfrogna un peu plus.
Cependant, loin de la jeune fille en fleur, Susan savait faire la part des choses ; il s'agissait là d'une belle bête. De la chaire fraiche qui serait, sans nul doute, meilleure que le serpent qu'elle avait tué un peu plus tôt. Un instant, l'anglaise songea au combat qui avait dû opposer son camarade à l'animal, et elle se demanda si le meurtre avait provoqué le même sentiment étrange - et dérangeant chez l'anglais que chez elle. Elle s'amusa ainsi à imaginer la bataille, s'approchant pour observer la bête de plus près. Il fallait être honnête, elle n'avait aucune idée de ce dont il s'agissait.

- Ok. Il faut enlever le peau, le faire cuire. Le... le mettre sur un poutre au dessus de feu ?


La brune avait fini par s'écarter, comme pour l'autoriser à investir la maisonnette. Tout en parlant, elle s'était dirigée vers les placards et en avait sorti ce qui ressemblait vraisemblablement à un couteau de cuisine - ma foi pas si mal aiguisé. Elle songea que cela ferait l'affaire.
Pour le glouton et, why not, pour le jeune homme.

(c) Tervilles
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Stas Y. Apalkov
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Stas Y. Apalkov
Sam 13 Aoû - 17:16


Dear, dear Sue. Sue vexée. Sue mal à l'aise. Sue aux yeux lançant des éclairs. Sue pas très sérieuse. Mais Sue terre à terre, aussi. Que n'eut-il compris qu'elle ait pris de travers qu'il l'ait taxée de "copine"... En fait, c'était lui-même qu'il s'était taxé d'être "le copain de Susan". Il y avait le côté ami, d'accord. Mais il y avait aussi le côté possession. Vraisemblablement, même autoritaire, il ne l'était pas encore assez pour qu'elle comprenne pleinement à quel point il souhaitait qu'elle soit sienne. SA copine. En français, la nuance ne faisait pas photo.

Stas aurait pu l'attraper encore. Il aurait aimé ça. Abandonner la viande, claquer la porte, saisir la jeune fille et l'élever entre ses bras. Il aurait adoré ça. La clouer contre un mur, dévorer ses lèvres, palper à pleines mains ses courbes et puis... la posséder. La faire vraiment sienne. Simplement. Bon, n'abusons pas. Il n'y avait de simple que l'unicité de ses émotions en cet instant. Quant à ses pensées, elles combattaient cette sauvagerie avec la voix de sa mère. Et ça... Ca c'était franchement frustrant.

Mais ils en étaient là. Lui, contraint par une éducation occidentale classique, se fightant avec un espèce d'esprit animal qui lui bouffait le cerveau. Le complexe n'allait sûrement pas arranger ça. Mais pour le moment, Sue avait le droit au même respect que n'importe quelle autre personne qu'il croisait ici, homme ou femme. Sans doute même plus, car jamais il n'avait eu cette sensation flamboyante dans le creux de sa caboche.


- Humpf... marmonna t-il en tâchant de revenir à l'instant présent.

Le glouton. Manger. Elle... Non, pas elle ! Le glouton ! Allez, le couteau... L'animal fut extirpé du sac avec un grognement. De Stas, pas de la bête morte. C'était foutument* lourd. Le russe plissa un coin de son nez. Le sac de cours, ensanglanté, fut abandonné dehors afin de ne pas salir le sol. Un petit côté gentleman ? C'était le français qui revenait. L'autre n'était pas loin, féroce et déjà concentré sur l'idée de la découpe. Il tendit une main vers elle, paume ouverte vers le ciel.


- Je peux le faire. Je ne pense pas que tu veuilles voir à quoi ça ressemble sans poils. Ce sera plus facile à manger. Ses yeux fixaient ceux de la jeune fille sans agressivité. Pour une fois, un choix ? A demi-mots. Il faut aussi allumer un feu. Ce serait plus simple de couper des morceaux pour les cuire petit à petit.

Le garçon pencha la tête de côté. Un sourire étira ses lèvres. Susan était belle, avec cet air farouche et déterminé. La regarder était douloureux. Mais il fallait manger, avancer. Survivre.

Dire qu'il n'avait aucune idée de ce qui se trémoussait dans la tête de l'anglaise. Ca le rendait curieux. Voilà qu'il avait envie de la connaître. D'où venait-elle, en Angleterre ? Quel âge avait-elle ? Il avait un début de réponse pour ses relations avec sa famille : pas terribles. Et qu'aimait-elle faire dans la vie ? Que pouvait-il faire pour la rassurer ? Et pour lui plaire ?

Il se mordit la langue pour couper cours à ces questions intérieures. Puis, il baissa les yeux vers le glouton. L'avait-il vraiment fait ? Détourner le regard... C'était une première. Le pire, c'est que son sourire n'avait même pas abandonné son visage après qu'il l'eut fait. Etre auprès d'elle, la savoir en sécurité, c'était déjà suffisant en soi.

*oui, foutument
foutrement était trop faible

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