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Dahlia É. Pavin. Even if I can't see the light, I can still feel the sun.
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Inventaire:

Âme solitaires
Dahlia É. Pavin
Messages : 2
Date d'inscription : 03/09/2016
Localisation : Suite à un appel urgent, j'ai migré sous ma couverture.
Dahlia É. Pavin
Jeu 8 Sep - 3:22
Dahlia É. Pavin
"All you have to do is follow the light", they said.
My heart isn't as blind as my eyes are.
Nom : Pavin.
Prénoms : Dahlia Églantine.
Âge : Dix-sept ans.
Date de naissance : Un trois août.
Lieu de naissance : Paris, France.
Nationalité : Française.
Sexe : Féminin.
Orientation sexuelle : Pansexuelle.
Dahlia en cinq mots : Gentille, douce, discrète, timide, diplomate.
Plutôt pacifiste, belliqueux, solitaire... ? : Pacifiste.
Son visage tourné vers la lumière, vers le soleil passant et la réchauffant par la fenêtre grande ouverte, elle profite de l'air frais de la saison. Le vent est doux. La brise, fluide, se glisse dans ses cheveux, les soulevant à peine, et d'un geste machinal elle vient les remettre en place. Sa main, lasse, admire sa propre lenteur alors que ses doigts longs et fins se glissent dans les filaments à la couleur du désespoir. D'un noir d'encre, ils salissent ce beau tableau de paix, mais se mouvent malgré tout avec grâce, cherchant certainement ainsi à se faire pardonner leur essence. Ils se gorgent, sans cesse, de cet astre diurne, mais jamais leur couleur ne change. Il ne semble pas même être possible d'y percevoir une once d'espoir, un reflet plus léger. Et c'est avec peine, si fades, qu'ils ondulent contre ses joues, cascadent sur ses épaules. Éperdus, certainement, de la beauté de la détentrice qu'ils trahissent, ils retombent dans son dos, tentant à travers le voile de tissu de pourlécher l'arrière de ses côtes. A l'avant, ils somnolent contre sa poitrine timide, aimant à s'installer contre le battement tranquille de son cœur, puis chutent avec honte sous celle-ci. Tristes choses, leur détentrice ne s'en occupe sans aucune particularité. Tant qu'ils sont propres, elle n'a que faire de l'idée de les nouer, ou d'y perdre des babioles. A une époque, elle aimait à être ce genre de jeune femme ; de celles qui se plaisent à se rendre belle et désirable, de celles qui se plaisent à prêter attention aux détails pour n'être jamais négativement surprises par une rencontre. Mais ce jeu futile d'apparence remonte à si loin, à présent.

Un court instant, elle ferme la paupière. Un souffle file d'entre ses délicates lèvres rosées, légèrement gercées. Leur couleur, de ce dommage, semble plus vive qu'à l'accoutumée, mais elle n'y prête aucune attention. Et alors qu'une main monte pour retenir sur ses épaules le cardigan qui y repose, une autre s'aventure sur le côté. Elle frôle le mur du bout de ses doigts, puis descend vers la table, la balayant avec hésitation. Enfin, lorsque son annuaire touche le verre froid, elle s'en saisit et le remonte vers elle. Le geste est malhabile, quelque peu secoué, mais après que le bord du verre ai rappé contre sa lèvre inférieure, elle parvient à prendre une gorgée de cette eau glacée. Alors, il faut restituer l'objet à sa place. Et elle s'évertue à faire le chemin en sens inverse. Pourtant, sa main bute, et le verre lui échappe. Un son clair de brisure se faufile à ses oreilles alors que, dans un sursaut, elle tombe de sa chaise. Ses genoux baignant dans une partie étendue de la flaque d'eau, laquelle grandit de seconde en seconde, glissant sur le sol, elle ouvre son unique œil visible dans un arrondi paniqué. Ce son a ameuté les infirmiers, qui s'empressent de l'aider à se relever. Mais son esprit reste accroché à cet incident. Et le vert livide de son œil tremblote, se fond dans la presque brume de lourdes larmes. Ce vert si parfait et si clair ; comme sorti d'un conte de fée, digne de l'iris d'une princesse, un vert pouvant à lui seul représenté la nature, chavire sous la peine. Que s'est-elle encore faire seule ? Ses sourcils dessinés retombent dans une expression sévère, une profonde expression de douleur. Et alors que l'infirmière la plus dévouée à son bien lui demande si elle s'est blessé, sa voix cristalline se soulève et rassure son inquiétude : Il n'y a que son cœur a avoir été charcuté par ces débris de verre. Elle devine alors le regard que l'on doit lui lancer. Ces yeux remplis de pitié qui doivent se moquer de son état, prétendant à son bien sans daigner pour autant l'achever. Cette souffrance ne connait nulle fin, et a finit par s'encrer sur son doux minois de porcelaine, a finit par teinté d'un blanc maladif sa peau auparavant de pêche. Ses mains se serrent contre les plis de sa jupe longue, torturant le textile en le froissant sans relâche. Elle sait elle-même que c'est l'unique preuve de son manque de force, l'unique colère attestant de sa faiblesse.

Elle n'aura jamais su devenir cette fille parfaite dont elle avait tant rêvé par le passé. Et bien que son corps profite de courbes généreuses, d'une ligne admirable, de jambes galbées, d'épaules rondes, elle ne sait plus rien en voir. Ses mains, lorsqu'elles redécouvrent son corps, en perçoivent le moindre défaut, en hurlent les failles, les cicatrices. Car, bien sûr, il y en a tant à voir. Tant à regarder avec dégoût. Si elle était belle par le passé, que reste-il de Dahlia aujourd'hui ? Comme une poupée déchirée puis recousue à la va-vite, elle se sent perpétuellement chuter, se décomposer dans ces marques que cet accident a laissé sur elle. Et chaque fois que le bout de ses doigts rencontre une peau filandreuse, elle sait que sa blancheur extrême, à la coupure si visible pour les autres, assassine encore cet avenir qu'elle désirait.

Depuis l'accident, elle n'ose plus remettre ses anciens vêtements. L'idée même que les autres puissent voir cette multitudes de souvenirs douloureux l'effraie. Et ainsi, sa façon de s'habiller à drastiquement changé. Il n'y a plus dans sa garde-robe que des jupes et des robes longues, des t-shirt légers qu'elle ne porte jamais sans un gilet, ou un cardigan. Ainsi sont également laissés loin derrière elle les vacances à bronzer sur la plage, ravissante sirène dans son bikini si sensuellement révélateur mais également mystérieux protecteur de sa pureté. Il n'est plus question que qui que ce soit ne voit cette immondice qu'elle est devenue. Sauf peut-être Julius. Elle lève la tête, en entendant la porte, puis une voix si familière. Il est encore venu la voir. Le froissement qu'elle entend lui fait comprendre qu'il s'est assit sur le bord du lit où elle a été installée de nouveau, mais elle ne tourne pas la tête vers lui. Pourquoi vient-il sans cesse ? Aime t-il la voir souffrir, agoniser de la sorte ? Son rougissement déchire ce mensonge. Il vient la soutenir, lui qui a été jusqu'à demander aux infirmières de lui apprendre comment changer ses bandages. Et elle se révèle devant lui, noyée dans sa pudeur, à aimer cette âme qu'il admire, mais aussi à détester ce corps qui le repousse certainement.

Sa beauté lui a été arrachée. Mais face à lui, avec courage, elle sourit encore, prétendant que cette plaie béante dans son cœur ne saigne pas encore à grands flots. Dans un jeu bien à eux, il se rapproche, et vient frotter son nez contre le sien. Ainsi, cette extrémité, ce petit nez aquilin s'agite, même si très difficilement depuis l'accident, et un petit rire lui échappe. Il a frôlé ses lèvres, par mégarde, et la joie a débordé. Mieux que quiconque, il a su oublier cette impressionnant balafre qui coupe près du tiers du visage de son amie. Atrocité cachée, abritée loin des méchancetés sous les bandages qu'elle ne quitte jamais. Sa peau s'est déformé, étirée, coupée, retroussée sous les points de sutures, et l'harmonie de son joli minois a été dévastée, terrassée, mais elle n'a pourtant pas d'autre choix que de continuer à vivre ainsi. Posant sa tête contre son épaule, après que l'ancien amateur de piano l'y ai guidée, elle soupire discrètement. A t-il encore grandit ? Comme elle aimerait le voir. Même si elle redoute qu'il ne soit très loin de son touchant mètre cinquante-six.

Tournant la tête, elle oriente celle-ci vers la source de provenance de la voix de son ami, et sa main, un peu gauchement, vient se poser sur sa joue, manquant presque d'agresser son oreille. Elle rit, nerveusement, puis s'apaise. Tant que Julius sera là, elle n'aura rien à craindre. Son corps, même amincit par son manque d'appétit, tiendra la distance jusqu'au bout de leur vie.
Assise dans son lit, Dahlia contemple le silence. Aucun bruit, aucun son. La nuit a prit dans son étreinte l'hôpital, et il n'y a plus le moindre bavardage dans les couloirs. Parfois, les pas des infirmières lui parviennent, comme des échos, puis s'effacent aussi discrètement qu'ils sont venus, comme de simples illusions. Aussitôt ensuite, ce silence avale l'espace, et la tranquillité parfaite reprend place sur son trône. Son oreille libre, l'autre prise sous les bandages entourant une partie de son visage serein, écoute le vent qui roule contre sa fenêtre. Et, la partie haute de son lit redressée, elle laisse le temps, ce sablier capricieux, s'étendre à l'infini. Son œil se ferme alors qu'un triste sourire étire ses lèvres abîmées, et ses doigts, bientôt, se mettent à tapoter contre ses draps. En rythme, montant parfois pour redescendre mieux, ils imaginent le contact des touches de piano, alors que la mélodie muette joue dans son esprit et ravive ses souvenirs. Comme elle aimait le piano. Comme elle aimait en jouer avec Julius, parfaitement synchrones comme ils l'avaient toujours été. Sa tête remonte, se laissant tomber vers l'arrière, sur l'oreiller qu'elle a hissé pour être bien installée. Certains disent qu'il lui est toujours possible de jouer du piano. Mais comment y parvenir, lorsque les douleurs fantômes paralysent parfois vos membres, torturent jusqu'à votre âme ? Elle ne semble connaître nul moyen de s'extirper à cette peine, à cette mélancolie. Pourtant, sa vie aura longtemps été ce carnaval joyeux de bonheurs simples, de plaisirs minuscules. Contre-balancé par les malheurs, elle avait cet équilibre sain de n'être jamais ni trop heureuse, ni trop triste.

Mais tout avait changé. Cet accident, radicalement, avait changé sa vie. Pinçant ses lèvres, elle retient un rire frustré. Il n'y a personne à la voir ainsi, drapée dans les ténèbres, à sombrer peu à peu dans cette douleur vive, sans cesse endormie puis réveillée. Car il n'existe aucune anesthésie pouvant la délivrer de cette fatalité qui l'accable. Dahlia ne peut plus voir la lumière du jour. Plongée dans le noir, elle se force à y vivre. Changée en sorte de réincarnation du soleil pour ses proches, elle n'en a pas pour autant capable d'admirer sa propre lueur. Non, rien de tout cela ne lui est visible. Le plus douloureux lui reste de mentir sans cesse. Lorsque les personnes qui lui sont chères viennent lui rendre visite, lui demandent comment elle se sent, si la guérison progresse, elle sourit, rit, allège la situation pourtant irréversible. Il n'y a plus rien ici de soignable : elle est aveugle. Son sourire, dans ces moments, transperce ses promesses de part en part, sans cesse, la forçant à rester forte. Elle n'a pas le droit de pleurer devant les autres, pas le droit de hurler de douleur et de retourner toute sa chambre. A quoi tout cela mène t-il ? Elle ne connait pas la réponse. Beaucoup de gens vivent dans la cécité, mais y arrivera t-elle ? Elle n'est pas née ainsi, si bien que parfois son œil visible reste ouvert, et le fait qu'il fixe le vide met les autres mal à l'aise. Elle sait que, à tout jamais, les gens seront embarrassés à sa présence. Pourtant, avec un courage à toutes épreuves, elle survit aux séances de ré-éducation, apprend le braille. Sa vie toute entière a été bousculée, mais il lui faut malgré tout prendre le train, même s'il est déjà en marche.

Toute sa vie, elle n'aurait jamais imaginé se retrouver dans une telle situation. Ce n'était pas même un cauchemar : elle n'y songeait tout simplement pas. Son planning toujours bien rangé, toujours impeccable, ne lui laissait pas le temps pour les inquiétudes. Tout, tout autour d'elle, était à sa place, et c'était son point d'accroche dans le quotidien. Les répétitions ne lui faisaient pas peur, qu'elles soient musicales ou plus humaines. Elle n'avait toujours voulu que rendre ses parents fiers, ce qu'elle avait obtenu en étant toujours première de ses classes. Parfois, c'était la compétition avec Julius, lorsqu'il se croisait dans un cours, à celui qui aurait le meilleur résultat, mais ils étaient bons rivaux, comme elle avait toujours été fair-play. Un autre petit rire lui échappe, malgré qu'elle tente de le retenir de son mieux. Une lance plonge entre ses côtes, lui coupant un court instant la respiration alors qu'elle se redresse dans la panique, ses mains venant, avec préoccupation, tâter son buste. C'est encore une autre crise. Le goût du sang, bien qu'imaginaire, se précipite contre ses papilles, l’écœurant de tant de fer. Habituée, malgré la situation délicate, elle respire exagérément doucement, comptant sur des "un" et des "deux" pour s'assurer de la régularité de ses inspirations et expirations. Sa tête, pourtant, tourne encore un long moment, alors que les flash de l'accident lui reviennent. Alors un lourd poids tombe dans son estomac et, se sentant l'envie de vomir, elle descend en vitesse de son lit. En sortant de sa chambre, elle appelle une infirmière dans le couloir, encore légèrement pliée en deux. Ses mains brûlantes alertent la diplômée : encore une autre crise d'angoisse, accompagnée par une folle migraine. L'infirmière l'emmène jusqu'au bureau de surveillance de ses collègues, et là-bas, afin de la détendre, elles discutent de tout et de rien. Pourtant Dahlia, en réalité, n'écoute pas la moitié de leurs bavardages.

Elle n'a envie d'être un poids pour personne. Mais, son visage se fermant, elle réalise son inutilité. Elle n'est pas même capable d'aller à la salle d'eau sans être guidée. Ainsi, ingénieuse, elle a entreprit de trouver des techniques pour se rassurer, pour ne plus autant dépendre de son entourage. La plupart du temps, elle compte ses pas, et tente de se souvenir de chaque virage nécessaire. Les soignants de l'hôpital, pour les gens comme elle, tentent de ne pas placer d'obstacle dans les couloirs. Surtout depuis qu'il lui ai arrivé une fois de tomber à cause d'une serpillière. Les médecins ont beaucoup parlé de cet incident, et, lorsqu'il est remonté à ses oreilles par un autre patient qu'ils prévoyaient de dessiner des empruntes de pas dans le couloirs pour guider les balades, elle n'a pas pu s'empêcher de rire. Et comment les verraient-elles ? Il fallait donc bel et bien trouver une solution pour s'orienter sans l'aide des autres. Parfois, lorsqu'elle était trop fatiguée, elle optait pour longer les murs, en se tenant toujours sur leur gauche, mais ça n'avait pas toujours l'effet de l'amener à l'endroit escompté. Chez ses parents, pour les quelques droits de sorties qu'elle avait eu, tous les objets en verre avaient été bannis. A sa première visite, elle avait remarqué l'absence du vase en porcelaine sur la colonne près du départ d'escalier menant à l'étage où se trouvait sa chambre. Certainement avaient-ils prit peur qu'il ne lui arrive quelque chose. Il y avait aussi cette panique qui les prenaient lorsqu'elle leur dit vouloir monter se coucher. Il fut alors impossible qu'elle y aille seule, ses deux parents l'aidant à monter les marches comme par peur qu'elle ne tombe. Bien sûr, même si elle se sentait trop couvée, trop choyée, Dahlia ne refusa pas cette aide par rapport aux escaliers, terrorisée à l'idée d'en chuter de nouveau.

Assise sur une chaise, ses mains se croisant sur la table tout juste devant son buste, elle oublie qu'elle se situe dans le bureau de surveillance des infirmières. Non, son esprit va très loin, emporté par le courant des souvenirs les plus présents. Ici, il y avait des enfants. Des petits parfois atteints de maladie graves, pouvant être mortelles. Certaines ailes, du fait de l'étroitesse de l'hôpital malgré sa grande qualité, pouvaient se croiser quotidiennement. Et, parfois, lorsqu'elle entendait pleurer, elle se levait de son lit pour arpenter les couloirs en suivant les pleurs. Les enfants, entre eux, se disputaient parfois en jouant. Et, s'asseyant alors avec eux, sur le sol, elle les réconciliaient de son mieux, jouait parfois avec eux pour que l'atmosphère soit plus légère. Comme elle aimait les enfants. Elle avait toujours souhaité en avoir. Avec Julius, dans l'idéal, même si le sujet n'avait jamais été abordé entre eux. Il n'avait déjà jamais été abordé non plus leurs sentiments l'un pour l'autre. Leur amour, réciproque, fleurissait sous les feuillages, à l'abri des regards malveillants. Leurs proches, souvent, les avaient taquinés avec le fait qu'il soit évident qu'il soient éperdument amoureux l'un de l'autre, eux qui se connaissaient depuis si longtemps et ne s'était jamais séparé. Mais ils ne l'assumaient pas. Parfois, ainsi, cette retenue qu'elle s'obligeait avait rendu Dahlia jalouse, alors que ce trait même n'était pas une particularité courante de son caractère très doux et tranquille.

Le jour se levant petit à petit, l'équipe de jour prend le relais de l'équipe de nuit. Et, son état amélioré, elle retourne donc dans sa chambre accompagnée, pour s'installer à nouveau dans son lit. Elle y passe ses journées, et c'est bien une chose qui la rend morose et irritable. En laissant l'infirmier ouvrir sa fenêtre à sa demande, elle soupire d'aise au courant encore frais qui se glisse dans la pièce, venant lui dire bonjour tout naturellement. Peut-être aimait-elle autant les longues balades dans les recoins reculés de Paris qu'elle n'aimait jouer du piano. Plus d'une fois, elle avait emmené Julius avec elle faire les boutiques, lui avait fait supporté ses essayages, mais elle pensait alors, en fin de journée, toujours pouvoir se dire qu'ils avaient passé un bon moment. Le cœur gros de ces journées se ressemblant plus ou moins toutes, de toutes ces surprises dont elle se serait bien passé, elle ferme son œil délivré des bandages, et repose sa tête contre son oreiller. Il faut qu'elle dorme, afin de guérir, c'est ce que disent les médecins. Tapotant le tissu pour être confortablement installé, tout du moins autant qu'un lit d'hôpital pouvait le permettre, elle repense une dernière fois aux visites régulières de Julius ayant fortement ralenties à une période. Le connaissant comme sa poche, elle avait su que quelque chose n'allait pas. Mais ce n'était pas dans sa nature de vouloir s'imposer, ou d'être indiscrète, alors elle n'avait rien dit. Hissant doucement sa couverture jusqu'à couvrir presque toute sa jolie petite tête brune, elle soupire encore lourdement.A la fin de la semaine, si tout se passe bien, elle retournera à l'école, ils auront eut le temps d'ajuster sa partie du programme à son "handicap". Bien sûr, une bonne élève comme elle n'est pas à renvoyer aussi facilement. Ainsi, elle ne changerait pas d'établissement, le groupe scolaire privé ayant très certainement de toutes façons tout l'argent nécessaire à un pareil développement. Surtout qu'il valait certainement mieux pour eux ne pas perdre l'un de leurs meilleurs éléments. Fichant son nez sous la couverture jamais assez épaisse, elle rêvasse déjà de revoir Julius. Comme il lui manque...
Yey ! Moi, c'est Mary, j'ai 18 balais et j'fais du rp de puis genre 8 ans, j'ai trouvé le forum grâce à une balade entre des partenaires et franchement, j'le trouve vachement classieux Juste un petit truc à redire, en fait, non, rien. Bien sûr, j'ai lu le règlement. J'ai même appris que Sylvia est passée par-là (oui, le yuri c'est good huehue). !
HISTOIRE : racontez ici l'histoire de votre personnage, en un minimum de 500 mots. Vous pouvez passer par ses parents, son enfance et son adolescence, en racontant pourquoi pas comment il pourrait vivre cet enfermement.
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Stas Y. Apalkov
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Localisation : Dans le complexe ! *facepalm*
Stas Y. Apalkov
Jeu 8 Sep - 15:27
Hej Dahlia.

Je te souhaite la bienvenue et comme je suis le vieux con, mon devoir est de te signaler que tu as oublié l'un des 3 codes du règlement. Oui... Nous avons tous galéré à les trouver. Je crois que même les fondateurs ont galéré à les placer !

Bon courage et au plaisir de te lire !
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Âme solitaires
Dahlia É. Pavin
Messages : 2
Date d'inscription : 03/09/2016
Localisation : Suite à un appel urgent, j'ai migré sous ma couverture.
Dahlia É. Pavin
Jeu 8 Sep - 20:01
Je pense que maintenant j'ai les trois morceaux ! Mais SEIGNEUR qu'ils sont durs à trouver !
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Stas Y. Apalkov
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Localisation : Dans le complexe ! *facepalm*
Stas Y. Apalkov
Mar 13 Sep - 11:25
Hej Dahlia.

Du nouveau ? Tu avances sur ta fiche ?
Nous t'attendons !
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Yuki Fujino
Messages : 134
Date d'inscription : 01/07/2016
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Yuki Fujino
Mar 13 Sep - 13:17
Bienvenue à toi ^^ et courage pour ta fiche.
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Amarante De Bamieu
Messages : 32
Date d'inscription : 22/08/2016
Amarante De Bamieu
Mar 13 Sep - 22:20
Bienvenue ! J'ai hate de RP avec toi!


Ah, et Stas, y a eu un message concernant une absence de Dahlia ICI (heureusement que je suis là hein? Jean pierre le mouto J'ai gagné un bisou? )


Keur sur vous les amis!
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Stas Y. Apalkov
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Stas Y. Apalkov
Mer 14 Sep - 10:57
Ah mais y'a un jour je me suis connecté sans avoir eu le temps de regarder ce qui c'était écrit... C'est donc la raison pour laquelle je n'ai pas vu ça...

Bon bah je n'ai rien dit !
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