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So ... What the fuck is going on? — Libre
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Âme solitaires
Tryggve E. Von Milhem
Messages : 5
Date d'inscription : 10/08/2016
Tryggve E. Von Milhem
Jeu 18 Aoû - 18:07
Le réveil était souvent dur, mais jamais à ce point-là. Après plus de trois années passées levé nuit et jour, avec quelques pauvres heures de sommeils dans la nuit (allez, disons quatre), il avait pourtant l’habitude d’avoir la gueule de travers et de simuler l’éveil assez bien pour faire croire à ses instructeurs qu’il était réveillé. Là, il avait l’impression de sortir d’un coma long de quatre mois (ne lui demandez pas comment il savait ce que ça faisait), en plus de s’être pris un tronc d’arbre sur la gueule et d’avoir mangé des briques. Il grogna, ouvrant les yeux comme il pouvait, avant de les refermer en soupirant. Ca partait mal. Soit il voyait flou, soit il avait eu une attaque cérébrale pendant la nuit, mais il n’était pas dans les baraquements. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, il n’y avait aucun bruit autour de lui. Pas de ronflements, rien. Peut-être avait-il raté le réveil, comme un peu trop souvent ? Il soupira, et se força à rouvrir les yeux. Ok. Rien ne semblait familier. Les quatre murs qui l’entouraient, il ne les avait jamais vu avant, et ça ne le rassurait absolument pas. Ca voulait dire que quelqu’un l’avait probablement drogué et déplacé, puisqu’il ne se souvenait même pas d’avoir quitté le camp, la nuit précédente. D’ailleurs, son dernier souvenir, c’était cette ration de raviolis, qui apparemment étaient encore sur son estomac.

Il grogna, et bascula sur le côté, se laissant tomber au sol. Il n’avait pas prévu d’atterrir sur du béton, mais le mal était fait. Le souffle coupé un instant, il grimaça et se hissa lentement, usant la force de ses bras. Bon. Il était en caleçon, ce qui sous-entendait que quelqu’un lui avait enlevé son pantalon, et ça le fit frémir. Ca sentait le truc qui tourne pas rond, la blague merdique de son Colonel qui l’avait envoyé en mission sans le prévenir. Il n’était même pas encore censé faire de missions. D’ailleurs, s’il se rappelait bien de ses dates, il était censé passer ses grades, aujourd’hui. Et à moins qu’ils aient changé le lieu d’examen, y’avait une couille dans le potage. Sur ses pieds, il observa la pièce. Un lit un peu merdique, quoique pas si différent que les saloperies sur lesquels il avait l’habitude de dormir, une table en bois, quatre murs, et ah ! un placard. Bien. Avec un peu de chance, la personne qui l’avait kidnappé — il ne voyait pas autre chose, il n’aurait pas pu abuser à ce point là sur les champignons hallucinogènes — aurait eu l’intelligence de lui donner des pantalons (et des chaussures). C’est que le sol était froid, en fait.

Bingo. Les portes du placard ouvertes, il fut surpris de s’apercevoir qu’une partie de sa garde-robe était là. Malheureusement, il semblerait qu’il n’eût à disposition aucun de ses jeans, et qu’il eût à se contenter de cinq de ses treillis. Similairement, sa collection de bottine n’était nul part en vue, et il pouvait voir deux paires de ses bottes militaires. Il semblait également avoir une dizaine de ses marcels, un pull en polaire, et une veste — également en treillis. Enfin, deux de ses ceintures en cuir. Apparemment, le con qui l’avait foutu là était de sa base militaire, parce qu’il n’y avait aucun autre moyen qu’il n’y ait que ce genre de fringues. Enfin, il n’allait pas cracher sur des vêtements chauds, et il attrapa rapidement un treillis, sa ceinture, puis une paire de ses bottes, allant s’asseoir sur son lit pour les chausser, et prenant son temps pour les lacer. Mais tiens. Si on l’avait amené directement de son camp militaire, ça voulait dire que peut-être on lui avait donné une arme ? Un fusil ? Un glock ? Quelque chose pour se défendre ? Car une des options pouvaient être que tout cela était un test de survie, demandé par son Colonel. Oui, peut-être que dehors, il y aurait d’autres de ses camarades ? Chaussures lacées, il sauta sur ses pieds, et fouilla la chambre de fond en comble, pour essayer de voir si on lui avait laissé ‘un cadeau’.

Bon. Il aurait dû se douter, en y repensant, qu’on ne l’abandonnerait pas au milieu de nul part avec une arme chargée avec des balles, mais l’espoir fait vivre. Non, il réussit à trouver un couteau de chasse, encore parfaitement aiguisé, dans son étui, qu’il vint fixer rapidement à sa cheville, sous son treillis. Dans sa petite salle de bain, il trouva une brosse à dent et un petit tube de dentifrice, un rasoir de barbier (qu’il glissa dans sa poche), bref, de quoi rester propre, et il décida enfin de sortir. Il fallait qu’il observe son environnement. Surtout, il fallait qu’il arrive à découvrir où il était, et s’il avait un moyen de s’en aller. Parce qu’il avait beau vivre à l’armée, il avait des privilèges non négligeables dus à l’identité de son père, et il aimait bien sa petite routine. Il n’avait nul doute que s’en était fini, de la routine. Mais ça ne devait pas dire qu’il devrait rester là. Enfin, sauf si c’était un ordre direct de son Colonel, mais il n’y avait pas d’indices que c’était le cas, pour le moment.

Avec délicatesse, ce qui ne lui ressemblait pas, il appuya la poignée de la porte d’entrée, et ouvrit la porte avec une lenteur calculée. Discrètement, il passa sa tête par la porte, d’un côté, puis l’autre, et fut étonné de se trouver dans un petit village. Sur ses gardes, il fit quelques pas dehors, refermant la porte derrière lui, prenant bien soin de glisser la clef sur la chaîne portant sa dog tag. Il fit quelques pas dans la rue, observant les alentours, et enfonça ses mains dans ses poches, se forçant à se détendre un peu. La rue était déserte, et il n’aimait pas trop beaucoup ça.

« Är det någon här ? »


Pas de réponse. Mmh. Il fronça les sourcils, et réessaya, un peu plus fort.

« Is anyone here ? »

Le bon côté des choses, c’était que s’il était censé être discret, il serait déjà mort, non ? Un sniper aurait eu vite fait de lui.
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Stas Y. Apalkov
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Stas Y. Apalkov
Jeu 18 Aoû - 18:44


Lui non plus, il n'aimait pas trop beaucoup ça.

"Är det någon här", ou comment entendre pour la deuxième fois en deux jours les même intonations d'une langue qui lui disait bien quelque chose. Il n'avait pas pensé à demander à Sven d'où il venait. Mais ça lui disait bien quelque chose ! Bon sang... Où avait-il bien pu entendre ça ? Chez IKEA !

Mais oui c'est clair ! Ca démontrait toute une relativité dans leur processus d'admission ! Stas préférait les boulettes de viande du restaurant aux bougies parfumées de la sortie du magasin mais... mais maintenant il y avait des suédois ici. Ca prouvait forcément quelque chose ? Ou bien le complexe commençait à le faire délirer. On reprend. Calmement. Grande inspiration.


- Успокойся, Апалков... (Ouspokoïssaya, Apalkov)*

Reprenons du début : ce jour là, Stas traînait (encore) dans les rues. C'est malheureux tous ces enfants désœuvrés qui devraient aller à l'école mais qui vont mal tourner et tomber dans la drogue à cause de la négligence de leurs parents, hein ? Mais non... Stas traînait dans les rues du complexe. Et s'il y avait une sortie à cet enfer, il l'ignorait encore.

Faisant donc son petit bonhomme de chemin, il arrivait près d'une maison d'où un gros balèze (encore!) sortait. Déconvenue immense. Une fois de plus et ce malgré sa taille respectable -il dépassait tout de même le mètre quatre-vingt- il était forcé de constater que tous les autres mecs de cette prison étaient plus grands que lui. Croissance pas finie, blablabla, tu vas encore grandir, blablabla, oui mamie j'ai bien compris que tu ne fais que mentir ! On lui avait menti sur la taille moyenne de sa génération, oui toutafé !

Mensonges ou pas, voir débarquer peu à peu ces grandes perches le rendait buté, maussade, plus revêche encore qu'à l'habitude. Mais voilà, c'était un "petit" nouveau, ça se voyait rien qu'à la tête de vainqueur qui dévisageait tout ce qui se trouvait autour de lui. Un rappel en anglais. Quelqu'un ? Oui, il était là, lui.


- Ya'. Here...

Le russe s'approcha, la mâchoire crispée par la contrariété. Pas trop près... Pas la peine de se démettre la nuque pour le regarder dans les yeux. Les mains dans les poches, en parfait petit suppôt suffisant censé lui expliquer les plans du grand méchant. Sauf qu'il n'avait aucune idée lui non plus de ce qu'ils faisaient ici.

Et bardé de son fantastique accent, il lui lança dans son anglais approximatif :


- Welkom in hell, gaï. Am Stas.



*Du calme, Apalkov...

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Tryggve E. Von Milhem
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Tryggve E. Von Milhem
Jeu 18 Aoû - 19:55
Une voix, sur le côté, et il se tourna instantanément pour l’accueillir. Le regard dur, il dévisagea le brun en face de lui, plus petit, et conclut instantanément qu’il ne l’avait jamais vu avant. Le fait qu’il ne lui réponde pas en suédois finissait de répondre à ses questions : la situation était bizarre, et s’il était apparemment toujours dans le nord de l’Europe, il y avait de grandes chances qu’il ne soit plus en Suède. L’homme en face de lui avait par ailleurs un accent, qu’il ne pouvait pas encore placer. Arrêté à quelques pas de lui, Tryggve prit le temps de le dévisager, sans oublier de noter son visage un peu fermé. La mâchoire de l’étranger était crispée, et Tryggve dut résister pour ne pas sourire en coin. Dans le doute, il se redressa un peu, gardant le dos bien droit et sortant ses mains de ses poches. L’homme en face de lui ne paraissait pas menaçant pour le moment.

« Tryggve Von Milhem. What do you mean by hell ? What is this place ? I suppose you’re not in the army, are you ? »


Il le dévisagea à nouveau. Vu la posture de son vis-à-vis, c’était une conclusion tout à fait logique. Tryggve fronça finalement les sourcils, et détourna le regard, observant à nouveau le petit village où ils étaient. Quelque chose lui disait qu’ils étaient là pour rester.

« And let me guess, if you’re here, it’s because you have no other choice. Are we stuck ? By what ? Do you know who put us here ? »


C’était beaucoup de questions, et il aurait même aimé en poser d’autres, mais quelque chose lui disait qu’il aurait peu de réponses quoi qu’il arrive, et qu’il allait devoir découvrir certaines choses par lui-même. Ce qui le faisait un peu frémir, c’était tout ce que la situation commençait à sous-entendre. Il n’avait pas vu de nourriture, dans sa chambre, et il n’avait pas vu d’eau non plus. Et ça n’était pas bon signe du tout.

« Where are you from ? Northern Europe ? »


Il braqua ses yeux gris sur lui à nouveau, plissant légèrement les paupières. Il détendit un peu sa posture, car après tout, Stas n’avait pas vraiment l’air hostile, et il doutait que quelqu’un leur saute dessus, comme ça, au milieu de la rue. D’ailleurs, Tryggve se dit soudainement, ils étaient bien seuls, au milieu de cette rue.

« How many more of us is there ? »


Dernière question pour le moment. Il s’osa même à lui sourire un peu, pour paraître vaguement sympathique.
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Stas Y. Apalkov
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Stas Y. Apalkov
Ven 19 Aoû - 10:31


Non, il n'était pas dans l'armée. La réflexion lui tira d'ailleurs un grognement. Parce qu'après tout, si son père s'était retrouvé en France à forniquer pour créer celui qu'il était, c'était -entre autres- parce qu'il avait fui son pays et surtout son service militaire. Du coup, Stas avait peu d'estime pour ce qui représentait ce genre d'autorité. Cliché ? Quoiqu'il en soit, armée, gendarmerie et autres flicailles ne pouvaient que lui faire grincer des dents.

- Not in zi army, нет. (niet)

Grimace désapprobatrice. Quoi ? En plus de le dépasser d'une tête, il se prenait pour un soldat, le garçon ? Humpf... De quoi augurer une relation future conflictuelle. Contrarié. C'était décidément le terme qui le caractérisait le plus. Néanmoins, ça faisait déjà un moment qu'il rongeait son frein ici. Alors il connaissait un peu la frustration.

Passé le grognement primaire, réaction initiale, Stas reprenait un peu de son self-control. Il secoua la tête. Les pensées ailleurs. Qu'allait-il donc faire dans cette galère ? L'autre avait l'air tranquille quand tout en lui était contracté, crispé, à en devenir douloureux. Le pire ? Ca l'énervait encore plus. Fin de puberté retardée, peut-être. Ou caractère abject de base, plus certainement.


- Well. Nous sommes bloqués ici. Il y a des murs autour du quartier. Rien à faire. Nous ne savons pas qui fait ça. Nous ne savons pas pourquoi.

Le russe leva une fois de plus ses mains, abandonnant ses poches par la même occasion. Les doigts désignèrent les alentours. Le quartier, complexe de béton, puis les conifères, dont la cime dépassait un peu aux faîtes des toitures, et enfin -au delà de ce que tu vois- le mur. Sa présence était indiscutable. Lourde. Le mur était là et c'était suffisant.

Alors Stas passa pour la énième fois une main dans ses cheveux. Il avait déjà eu le tic avant d'arriver ici, mais désormais c'était un exutoire. Encore et encore, il évaporait son impuissance entre les fibres de kératine teintes de noir. Les quelques mèches, extrémités teintes de rouge, rappelaient un peu la rage qu'il y avait laissé en fait.

Comment ce type avait-il seulement pu croire qu'il faisait partie de l'armée, d'ailleurs ? Franchement ? Avec seulement des cheveux aussi longs, il aurait été recalé. Quant à leur couleur, c'était encore pire. Quoique... Il avait bien remarqué les dreads dans ceux du gaillard d'en face. Oh wait wait wait ! Lui-même ne faisait pas partie de cette secte, tout de même ? Un temps pour répondre.


- Are you really enough accredited to access to mains informations like localisation and amount of us ?

Là... Là il avait réalisé ce putain d'exploit de prendre un accent presque correct. Oh la vilaine mauvaise blague ! Si cette baraque de Tryggve était susceptible -et surtout, s'il comprenait que c'était une blague- le Stas allait probablement se prendre une bonne trempe. Vraiment, définitivement, ça avait été une idée trop conne.

Mais le mal était déjà fait. Et puis, l'idée de se battre ne le rebutait pas plus que ça. Un défouloir de plus. C'était juste particulièrement stupide de provoquer un mec qui faisait vingt centimètres de plus et... quoi... trente kilos, aussi ? Bon, calmos, après tout, il avait bien esquissé une ombre de sourire, non ?


- Ah... En fait, je ne peux pas répondre à cette question. On ne sait pas où on est. Mais nous sommes une dizaine dans ce... truc.

Il avait croisé les bras et pivoté légèrement. Comme s'il regardait distraitement autour d'eux. En réalité : le surveiller du coin de l'oeil et mettre sa jambe droite en arrière. Question de foi en l'inconnu ? Question de positionnement du foie, surtout ! Un coup dedans et il était KO. Alors pas agressif, peut-être, mais sur ses gardes, il l'était à 100 %.

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